Métro – Boulot – Dodo : la devise routinière de notre société qui recherche aussi la rapidité, la performance, la réussite. Et pourtant, ces éléments ont un impact négatif sur la santé physique, psychologique mais aussi sociale de l’être humain. Cependant, pour beaucoup d’entre nous, le confinement a été LE moment pour comprendre l’importance de ralentir notre rythme de vie, de prioriser les tâches du quotidien.
Vous avez goûté à l’expérience slow life : et si vous alliez plus loin ?

Naissance du slow life

C’est en 1986 qu’apparait ce terme, quand Carlo Pétrini, journaliste gastronome crée la Slow food pour contrer l’arrivée des Fast-food en Italie.  En effet, Partant de ce fait, et toujours pour déjouer le rythme effréné que l’on (nous) s’impose, le mouvement Slow s’est étendu par la suite à d’autres domaines : les cosmétiques, le tourisme, la parentalité… pour devenir plus globalement le mouvement slow life.

Le slow life ce n’est pas glandouiller ! 

En effet, le but est surtout de décélérer, d’apprécier les moments présents.

Carl Honoré, journaliste Canadien, auteur du best-seller « Éloge de la lenteur » révèle un mouvement qui remet en question ce culte de la vitesse, et ainsi réaffirme les vertus de la lenteur, comme par exemple : 

  • Prendre du recul sur nos actes, nos actions, sur ce qu’on vit
  • Se demander ce qui est important pour soi
  • Privilégier la qualité à la quantité

En sommes, ralentissons nos rythmes et surtout évitons d’avoir des regrets sur notre lit de mort, comme l’a relaté Bronnie Ware infirmière australienne en soins palliatifs qui a reçu de nombreux témoignages de personnes en fin de vie en exerçant son métier. Elle en a fait la synthèse dans son livre « Les 5 regrets des personnes en fin de vie ».

  1. J’aurais aimé avoir le courage de vivre une vie vraie pour moi-même, pas celle que d’autres attendaient de moi.
  2. J’aimerais ne pas avoir travaillé si dur.
  3. J’aurais aimé avoir le courage d’exprimer mes sentiments.
  4. J’aurais aimé rester en contact avec mes amis.
  5. J’aurais aimé choisir d’être plus heureux.

Pour aller plus loin Le jour où j’ai décéléré par Anne-Laure Gannac

Un art de vivre

Comme dans toutes envies de changement, il est bon d’éviter d’entreprendre des modifications  de vie radicales.

Comme nous le voyons lors de nos accompagnements ZD ce sont des petites actions, des petits gestes et des habitudes, qui, mis bout à bout, changent progressivement notre façon de vivre. 

Ainsi, le slow life s’intègre parfaitement dans la démarche Zéro déchet qui s’inclut aussi complètement dans une transition écologique globale.

Et à chaque promotion de nos accompagnements, nous évoquons qu’être dans une démarche Zéro déchet, nous permet de revoir nos priorités pour revenir aux fondamentaux.

L’objectif d’une vie Slow est d’échapper aux mangeurs de temps et fuir la procrastination.

Il est vrai que dans une seule et même journée, nous avons moultes activités dites chronophages :

  • Consulter les réseaux sociaux
  • Regarder la télé
  • Répondre aux mails
  • Regarder des séries
  • Surfer sur internet sans but en tête
  • Les appels téléphoniques, SMS et autres messages
  • Mais aussi les transports…

Et si nous gagnions du temps en n’en perdant plus inutilement ? Repérer dans sa vie les mangeurs de temps aide à trouver son rythme !

On trouve, effectivement, toujours mille et une raisons pour procrastiner. Ha ! l’art de remettre au lendemain ce que l’on pourrait faire ce jour. Cependant, toutes ces activités s’accumulent et accroissent notre charge mentale. Stressés, nous n’écoutons plus notre rythme naturel. Par conséquent, tout notre système immunitaire s’en trouve affecté.

Il en résulte que le cheminement vers ce mode de vie sera d’être cohérent et bienveillant  avec soi-même, de se simplifier la vie, de se déstresser, de retrouver enfin les notions de plaisirs dans de nombreux domaines de la vie.  

Oui oui, ce mouvement se décline dans plusieurs sphères de la vie : l’alimentation, la parentalité le travail, les relations intimes….

Comment faire pour ra-len-tir ?

Il est important de rappeler que vous ne régenterez pas toute votre vie du jour au lendemain.

Tout d’abord, réalisez un carnet ou procurez-vous en un qui vous plaise beaucoup.

Ensuite, accordez-vous un temps rien qu’à vous pour y dresser 2 listes :

  1. Tout ce que vous souhaiteriez changer, ralentir, ne plus faire comme aujourd’hui dans chaque domaine de vie : à la maison, personnellement, au travail…
  2. Des actions, des tâches que vous devez réaliser : rendez vous médicaux, administratifs, ménage, organisation…

Enfin réalisez un planning en évitant de prévoir en excès, au risque encore une fois de culpabiliser et vous stresser.

N’oubliez pas dans votre liste des moments récréatifs dédiés à votre bien-être : lire un livre, écouter de la musique, peindre… prendre un verre avec une amie, jouer avec votre enfant, méditer…

Quoi qu’il en soit FAITES-VOUS PLAISIR  !!

Pour aller plus loin  4 exercices pour identifier vos priorités